Maman, c’est de l’organisation !

S’il y a bien un terme que je n’emploie pas très souvent, c’est l’organisation !

Avant, c’était simple, je ne vivais pratiquement que pour moi. Ce n’était pas très grave si je passais trois soirées à me rendre à des rendez-vous professionnels, à réseauter comme on dit dans mon métier. Je rentrais vers 22h, ça me laissais le temps de discuter avec mon homme, de faire 2 ou 3 choses et d’aller me coucher.
Mais désormais, je suis maman. Désormais, rentrer tard 3 soirées de suite, ça fait chier !

Pourquoi ?
Hé bien parce que ça fait 3 soirs de suite que je ne participe pas au rituel du sommeil, 3 soirs de suite que je ne prends pas le temps de profiter de mon fils. 3 soirs qui passent très rapidement !

Mais pendant ce temps…
Hé bien pendant ce temps, LUI ne t’attends pas pour grandir, pour faire de nouvelles choses, non il ne t’attend pas. Au pire, il va bouder (oui oui c’est arrivé), il va te snober dans tu vas le prendre dans tes bras et tu vas devoir ramer bien comme il faut pour le faire rire.

Lui, il a déjà plus de 7 mois, et j’ai vraiment l’impression qu’hier il était encore dans mon ventre. Qu’hier, je pouvais sortir, réseauter, j’m’en foutais pas mal, j’avais mon fils avec moi, bien au chaud.

Il n’y a pas si longtemps que ça (quoi que…), je pouvais veiller à son éveil. Je me souviens encore de la méthode Montessori que j’avais partiellement mise en place.
Aujourd’hui, j’ai plutôt l’impression que c’est son ass mat’ (aussi super soit elle) qui le fait à ma place.
Heureusement, je suis à l’affût, et je scrute les moindre détails : j’ai vu sa première dent, j’ai assisté à son premier « tiens, mais je suis assis tout seul moi ! », mais c’est vraiment difficile que d’essayer d’être là pour toutes ces premières fois !
Bah ouais, parce que c’est pas comme si la bouffe et le ménage se faisait tout seul hein, c’est pas comme si je ne voyais mon fils que 2h30 par jour ! 2h30 !

Parfois, j’envie toutes ces femmes qui ont la possibilité (l’obligation, l’envie – ouais c’est mieux l’envie)  de rester aux côtés de leurs enfants aussi longtemps que possible.
Oui, parfois je les envie, elles voient grandir leurs enfants tout simplement et elles en profitent.

Mais bon, merde quoi, rester avec ses enfants, c’est aussi rester à la maison, c’est veiller à ce que tout soit niquel à la maison (ou presque). Parce que tu comprends, « je ne travaille pas, je peux au moins faire ça ». Ouais et après ton mec prend l’habitude à ce que ce soit toi qui gère tout… et ça c’est pas cool.
Et puis, rester auprès de tes enfants, c’est aussi être avec eux 24h/24 (tant qu’il ne vont pas à l’école). 24h/24, quand même !
Moi qui constate que je parle quand même assez souvent de mon fils, alors que je suis la plus part du temps au bureau… Moi qui profite de voir d’autres personnes, d’avoir d’autres sujet de conversation…
Elles, elles parlent de quoi, à qui ? Elles font quoi de leurs journées ?!

Ouais, ouais, ouais, j’exagère sérieusement, je sais… mais bon… peut être pas autant que ça… non ? si ?

Bref, je m’oblige à tenir un calendrier, à éviter de sortir trop tard plusieurs soirs de suite. A ne plus déposer mon fils à 11h du mat’ chez son ass mat’, parce que ce n’est pas gérable, mais à garder pour nous 2 demi journées par semaine ! 2 demi journée, durant lesquelles nous profitons l’un de l’autre et c’est… une véritable bouffée d’oxygène !

A vouloir être partout, on est nulle part !

Après 3 mois extrêmement chaotiques, à vouloir être partout, profiter de tout, j’ai enfin réussi à poser mes valises !

Ces 3 derniers mois ont été très intenses. Je voulais bosser et développer mon activité, profiter de mon fils, de mon mec, de mes potes, de ma famille…
Bref, j’étais partout, mais mon esprit était à la traine.
Je pensais naïvement que j’y arriverais, que je jonglerais facilement. Quelle naïve je suis !

2014 sera pour moi l’année des vraies résolutions !
2014 sera pour moi l’année où tout sera (presque) programmé ! ouais faut pas exagérer hein !
2014, la renaissance…

Sans cette organisation, je ne profite pas de mon fils, et je suis au bord d’un bon baby blues !
Bref, des lustres que je n’étais pas venue ici, et pourtant, j’en ai des choses à raconter !
Mais je serais (vraiment) de retour en 2014 !

 

Liebster Award

J’ai été taggé par I am une maman

Bon, ce n’est pas vraiment du jeu parce que ça fait un bail que je dois terminer cet article. Enfin… ce questionnaire.
Alors, ces réponses, c’est pour I am une maman et oui, il n’y a que les réponses !

5 règles : (ou pas !)

  • écrire 11 choses sur soi.
  • répondre aux questions de la personne qui vous a tagué et créer 11 nouvelles questions destinées aux personnes que vous allez taguer.
  • choisir 11 personnes de moins de 200 abonnés et mettre un lien vers leur blog dans votre post.
  • leur dire, bien sur !
  • interdiction de taguer la personne qui vous a tagué !
  1. Quel métier souhaitais-tu faire enfant?
    Journaliste reporter, voyager, rencontrer des gens, raconter leurs histoires… et vivre plein d’aventures ! Oui, j’adorais Tintin… 
  2. Raconte-moi un souvenir d’enfance qui t’as marqué !
    J’étais à l’école maternelle (j’avais moins de 5 ou 6 ans) et je suis tombée dans la cour, m’ouvrant le front. Les pompiers sont venus me chercher pour me transférer aux urgences. Là-bas, un médecin a recousu la plaie avec un fil et m’a demandé demandé si je préférais avoir un fil doré ou argenté. J’ai choisi argenté.
    Mais je me demande encore aujourd’hui si le fil avait vraiment cette couleur ou si c’était juste un truc de médecin pour m’apaiser…
  3. Qu’est-ce qui te rend le plus fier?
    Voir mon fils heureux
    Réussir un projet qui me tenait à cœur
    Que les autres sachent qu’ils peuvent compter sur moi.
  4. Quelle est la 1ere chose que tu fais en te levant?
    En me levant le matin ? Ou genre en pleine nuit pour remettre une tétine ?!
    Je vais faire un bisou plein de bisous à mon fils !!!!!!!!
  5. Si tu ne pouvais plus manger plus qu’un seul plat de toute ta vie, ça serait…?
    Han mais je ne peux même pas imaginer ça !
    Ce serait certainement du pain, de la charcuterie (paté de campagne, jambon cru, rillettes), cornichons, du fromage (neufchatel, fromage de chevre frais, crotin de chèvre, comté), et du vin rouge. Non mais comment ça ce n’est pas un plat ?!
  6. Quels cadeaux de noël aimerais-tu recevoir ?
    Un voyage ! Barcelone, Dijon (ouais suis une dingue), Madrid, New York, Londres, Oslo,… au choix !
    Une expo (j’étais tellement déçue d’avoir loupé l’expo Dali à Paris parce que j’étais enceinte…
    De l’énergie (ouais il est tard et je voir mon train passer…)
  7. Ton expression favorite?
    Putain de bordel de merde ! (ça compte ?)
  8. Ce que t’énerve le plus chez les autres?
    Les gens qui se raconte, mais qui en fait ne sont pas capables de faire quoi que ce soit. Les gens qui attendent que tout leur tombe tout cuit dans le bec, les gens qui gagnent des fortunes et qui oublient un peu trop souvent la dure réalité que vivent les autres, les gens qui se plaignent d’un petit rien alors que tout près d’eux il y a des personnes qui ne pourront jamais prendre leurs petits enfants dans leurs bras, ni les embrasser. Les gens qui restent enfermé chez eux à attendre que les autres viennent les voir. 
    Ce qui m’énerve le plus chez les autres c’est l’égoïsme, c’est gens qui se regardent le nombril, et qui à force de loucher finissent par ne voir que le bout de leur nez.
  9. Ton rêve le plus fou?
    Prendre ma famille sous le bras, et partir à l’aventure. Voyager avec un camping car, faire le tour du monde, rencontrer des gens, des cultures, des mets différents. Profiter de la vie, tout simplement.
  10. A qui ressemble le plus ton/ta loulou/te ?
    Je ne sais pas. Quand je le regarde, dans toute sa splendeur, c’est lui que je vois. Pas mon homme ou moi, ni même une autre personne de nos famille respective.
    Il est lui, et je le respecte pour ça.
  11. Quel moment revivrais-tu, si tu pouvais ?
    La naissance de mon fils et notre première semaine ensemble. L’accouchement a été tellement long et fatigant que j’ai l’impression de ne pas l’avoir accueilli comme il se doit… J’aurais aimé insister très fortement pour avoir mon bébé tout de suite dans mes bras et pas plus tard… C’était une véritable déchirure.

La crèche et 3 semaines d’adaptation plus tard…

Voilà voilà, mon bonhomme est à la crèche… enfin, en théorie.
Oui, parce qu’en pratique c’est une toute autre histoire !

Hier, nous avons entamé la 4ème semaine d’adaptation… c’est long !

Je me souviens encore des paroles de la directrice : « ho à cet âge là (3mois), ils sont bien n’importe où »… ce à quoi je répondrais désormais « mais bien sûr… »

Bon, faut dire que les 3 premières semaines n’ont pas été évidentes…

Semaine 1 : en même temps que la crèche, il y avait ma tante et ma grand-mère à la maison, qui parlent beaucoup et fort. ça n’aide pas
Semaine 2 : il s’est fait opérer pour supprimer des petits enchondromes à l’oreille, mais à la maison tout allait super bien !
Semaine 3 : il était enrhumé (vive la collectivité) et ne dormait pas super bien la nuit.

Trois semaines durant lesquelles je retrouvais mon bonhomme en pleure ou en train de se faire chier dans un transat… « putain, mon pauvre bonhomme lui qui est si souriant à la maison, lui qui nous raconte des histoires dans sa langue de bébé… là c’est pas la joie » me disais-je…
Trois semaines durant lesquelles le bonhomme restait 30 minutes à 1 heure à la crèche… seulement !

Sur le papier, cette crèche avait l’air gé-niale. Elle suit les besoins du bébé, son fonctionnement. Il y a une pataugeoire, une pièce de lecture, pleins de trucs pas mal. Une nana joue de la guitare… Le top quoi !
Ouais, mais retrouver son bébé en pleure, c’est pas ce que souhaite une maman !

Vendredi, on a fait un petit point avec l’équipe et ça s’est terminé en : « on verra lundi, mais si ça continue il faudra trouver autre une solution. »
Franchement, je ne les avait pas attendu pour faire ce constat !

J’avais dans ma besace une ass mat qui a déjà vu mon fils et avec qui ça c’était bien passé. Le hic, c’est qu’elle habite à 20 bornes de la maison, et 4 trajets par jour, ça fait long !
J’ai un peu de mal avec les ass mat’, j’ai toujours peur de tomber sur une qui mettrait mon fils devant la téloche une bonne partie de la journée.

La collectivité, j’aime bien, et l’idée que mon fils puisse se faire des copains à la crèche qu’il retrouvera à l’école m’a toujours plu.

Hier, j’ai regardé mon bonhomme dans les yeux et je lui ai raconté notre histoire, celle d’un petit garçon qui doit aller à la crèche parce que sa maman doit aller bosser. Sa maman préférerait rester avec son bonhomme, mais elle est obligée de travailler, donc lui d’aller à la crèche.
Je ne sais pas si c’est l’histoire, ou l’habitude, mais, ça s’est bien passé !
Visiblement, il n’aurait pleuré qu’au couché (il le fait aussi à la maison) et pour avoir son biberon (ouais c’est un morfal du bib, s’il ne l’a pas dans la seconde il pète un câble, c’est un bébé !)
Il est resté 3 heures à la crèche !!!!
Quand son papa est allé le chercher, il était heureux, sourire et fou rire en voiture ! Le pied pour les parents que nous sommes quoi !

Aujourd’hui, si tout va bien, il y restera 4 heures, on croise les doigts !! Ça fait déjà 1h30 qu’il y est et… pas de nouvelles de la crèche ! 🙂

Ces femmes que j’envie !

Elles sont sûres d’elles, belles à souhait, n’hésitent jamais quand il s’agit de remettre quelqu’un à sa place et dire le fond de leur pensée.
Moi, je suis plutôt discrète, renfermée sur moi, à penser tout bas ce que je devrais dire tout haut… J’aime pas les conflits !
Elles, elles mènent leurs vies de familles, de femmes, d’amies, d’une main d’acier. Toujours pleines de vie, à vouloir faire plaisir, à courir partout pour cela.
Elles sentent bon. Cette odeur de maman, une odeur réconfortante. On a envie de se nicher dans leurs bras et de ne plus en sortir.
Leurs maisons transpirent la vie, il y a toujours un truc dans le four ou sur le feu. Un truc qui sent bon et qui sera délicieux !

Comme je les jalouse, moi qui ne serais peut être jamais comme elles…
Pourtant, je fais beaucoup d’efforts. Je travaille beaucoup sur moi pour quitter ce corps de post ado et devenir la femme que je dois être.
Ce n’est pas très simple, parce que le naturel revient souvent au galop. Pourtant, ma vie professionnelle m’y oblige énormément.
Et, c’est facile d’être à l’aise quand on maîtrise son sujet !

J’espère, un jour, maitriser autant ma vie perso, pouvoir faire tout ce qui me fait envie. Et je pense que ce blog m’accompagnera.

Ma double vie

Maintenant que je suis bien moins fatiguée, que Bébé fait ses nuits et surtout que je sors petit à petit de ma bulle, je reprends doucement les activités d’avant.
Chose pas si simple lorsque l’on a un petit bonhomme qui ne dort pas le jour et qui râle quand on ne s’occupe pas de lui !

Alors, le jour, je donne le biberon, change les couches chante des chansons, câline mon bonhomme, lui raconte des histoires… Je profite de ses micro-sieste pour manger un truc rapide, prendre une douche, envoyer des sms à ma sœur. Et 45 minutes plus tard, rebelote : changement de couche, on fait joujou, on fait de la gymnastique…
J’ai quand même cette chance que Bébé dorme la nuit et se couche de plus en plus tôt : on est passé de 23h à 21h, je gagne 2h ce n’est pas rien !
Alors dès qu’il est couché, j’allume mon PC est retrouve en quelque sorte ma vie d’avant ! Je papote avec les copains, je raconte ma vie sur les réseaux sociaux, je glande quoi ! Il faut bien se l’avouer, avoir un bébé ce n’est pas de tout repos, c’est terminer les journées où je pouvais me lever à pas d’heure et rester à glander devant mon ordi, écouter de la musique et me lever si le besoin était intense !

Bref, aujourd’hui je mène une double vie. Le jour je suis une maman à plein temps, je prends pratiquement pas de temps pour moi, tout pour lui, pour son bien être et son développement. Mouais bon, je te vois là toi derrière ton PC… une maman HS c’est pas forcément tip top pour le bonhomme… Mais une maman qui pète un câble parce qu’elle a besoin de temps pour elle, pour respirer, lire, discuter, ce n’est pas bon non plus !
Alors, à moi les courtes nuits, non pas parce que Bébé me réclame mais uniquement parce que j’ai besoin de ça, du temps pour moi !

La seule question que je me pose, c’est : combien de temps vais-je tenir ?!
Parce que dormir 5h par nuit quand j’étais ado, c’est fastoche, mais quand tu es à la veille de tes 30 ans, tu constate que 5h de sommeil parfois c’est pas beaucoup… Allez, bientôt il fera des siestes… ou pas !

La semaine prochaine, je reprends le boulot. Je suis à mon compte et bosse de chez moi. C’est chouette, oui, c’est chouette, mais ma double vie prendra tout son sens !
Maman le jour et chef d’entreprise la nuit !
Heureusement, j’ai prévu le coup, j’ai pris un abonnement à la crèche et mon bonhomme partira à la crèche une journée par semaine et son papa qui ne travaille pas 2 après-midi par semaine s’en occupera pendant que moi je travaillerais !

Je redoute un peu la reprise, et je m’imagine déjà arpentant les rues de mon quartier pour endormir mon fils en écharpe et pouvoir avoir du temps pour bosser ! (on en reparlera de cette écharpe magique !)

Sa première nuit dans sa chambre !

Oui, oui il a dormi dans notre chambre, même si je ne l’allaitais pas au sein, même si c’était le papa qui donnait le biberon pendant que moi je tirais mon lait à 4h du matin, même s’il a rapidement fait ses nuits et même si sa chambre et juste en face de la notre !
Oui, il a dormi à mes côtés pendant 2 mois et demi, j’en avais besoin, j’avais besoin de l’entendre respirer, d’être près de lui en cas de perte de tétine…

Mais il y a deux jour, j’ai fébrilement décidé de le faire dormir dans son lit, dans sa chambre bref, loin de moi !
Ce soir là, au lieu de prendre mon fils mon le mettre près de moi, je suis allée dans sa chambre pour voir si tout allait bien, lui dire doucement de passer une bonne nuit.
Je suis restée au moins 10 minutes à côté de lui, à me dire « purée, mais c’est moi qui vais  dormir dans sa chambre si ça continue… ».

Malgré la minuscule distance entre sa chambre et ma chambre, j’ai branché le babyphone, je suis resté éveillée à l’écouter dormir, seule (enfin seule… l’homme dormait à côté !).
Mais oui, je me sentais seule. C’est étrange ce sentiment immense, plus rien n’existe. C’en est flippant parce que je ne m’attendais vraiment pas à ce genre d’excès. (on y reviendra)

Je suis restée longtemps, à attendre, attendre de dormir, à écouter sa respiration dans le babyphone et me raisonner en me disant « allez, tout va bien, dors !! »
Je me suis rendue vite compte que le babyphone ne servait strictement à rien parce que j’entendais parfaitement mon fils, mais ça ne m’a pas empêché de le laisser allumer !

Bon, j’ai finalement sombré, d’un œil, d’une oreille, attendant que mon bébé m’appelle. Je le connais bien, vers 4h du matin il se réveille un peu et cherche désespérément sa tétine !
Je l’entends chercher, faire des petits bruits, et je viens l’aider. 1 fois, 2 fois, 3 fois…. 6, 7 fois !
Quand il est à côté du lit, c’est facile, il suffit de tendre le bras. Mais maintenant qu’il est dans sa chambre, c’est chiant !

Ce soir, ce sera sa 4ème nuit dans sa chambre… je m’y fait petit à petit et c’est tellement beau de se lever le matin pour être accueilli par ses si jolis sourires !

Les méthodes Montessori s’invitent à la maison

C’est fou comme les lectures changent avec l’arrivée d’un bébé !
Moi qui étais plutôt lecture professionnelles ou roman (avec une grande préférence pour David Lodge), je me retrouve à lire des bouquins de puériculture, d’éducation, et j’en passe.

Faut dire que l’on se sent tellement désemparée, tellement seule devant ce Petit Être que l’on ne comprend pas toujours, qu’avoir un peu de pistes s’avère assez utile.

J’avais commencé enceinte, avec la lecture de Maman débutante.
Un livre rigolo qui parle de la grossesse et des premiers mois du bébé. En bref, ce qu’il faut savoir pour ne pas être trop perdue…

Quand j’ai accouché, l’amie de mon père (sa femme, ma belle-mère…. bref) m’a offert 2 bouquins pour m’aider à comprendre cette peur qui m’envahissait petit à petit. Une façon pour elle de me faire comprendre que ce que j’étais en train de vivre était normal, que bon nombre de femme ont vécu la même chose.

Livre_bébé_dis_moi_qui_tu_es_grandsenneLe premier, que j’ai dévoré !
Bébé dis-moi qui tu es, de Philippe Grandsenne.
En gros, ça parle de bébé (oui oui), sa façon de vivre, des réponses à certaines questions. C’est légèrement écrit comme un roman, décrivant le bébé comme un être pourvu de tous les réflexes que nous n’avons plus. En gros, qu’il existe chez le bébé des traces de nos ancêtres.
J’avoue, je ne suis pas très douée pour parler des bouquins que j’ai lu.
Mais c’est un livre que j’ai beaucoup aimé, qui nous déculpabilise en quelque sorte, quand on entends les belles-mères, belles-sœurs et autre dire que nous lui donnons de mauvaises habitudes à le porter, le prendre dans nos bras quand il pleure, que le bébé fait des caprices… Philippe Grandsenne nous déculpabilise dans ce sens où il nous dit qu’écouter les autres ne sert à rien, qu’il faut faire comme on le sent, que c’est bon pour nous comme pour le bébé.

Le second, est plus pratique, à garder près de soi.
J’élève mon enfant, de Laurence Pernoud.
Bon, visiblement, c’est un classique. Le genre de bouquin que chaque famille – ou presque – a chez elle.

C’est beaucoup plus théorique, mais ça répond à pas mal de questions. Pour ma part, ça m’a permis d’anticiper une infection urinaire que mon petit bout et d’être aux urgences avant la montée de fièvre ! Merci le paragraphe « pleurs » où l’on évoque les gémissements en disant qu’il faut foncer aux urgences !

60 activités Montessori pour mon bébéEt dernièrement, je me suis posée la question « mais on fait quoi avec un bébé pour l’éveiller et jouer ? »
Ayant entendu parler de Montessori et de l’accompagnement de l’enfant à devenir autonome, j’ai acheter le livre « 60 activités Montessori pour mon bébé ». Bon, il y a beaucoup de bon sens, mais les mobiles proposés sont vraiment très jolis !
Alors, je m’y suis attelée et le bonhomme a l’air d’apprécier.
mobile des octaèdresPour le moment, je n’ai fabriqué que le mobile le plus coloré, le mobile des octaèdre et j’ai installé un matelas d’éveil dans sa chambre.
Ce bouquin m’a aussi donné une bonne idée, celle d’installer un miroir près de l’espace de jeu du bonhomme. J’avais initialement pensé l’installer sur sa porte, mais les arguments proposés – bébé relève sa tête plus facilement lorsqu’il est sur le ventre, qu’il prend conscience de l’espace… – me plaisent assez.

Bientôt, le mobile de Munari sera fabriqué, il est aussi vraiment joli ! 🙂

Une poussette à la maison

Quand j’étais enceinte, je ne voyais pas vraiment l’utilité d’une poussette et étais plus ou moins réticente à l’idée d’en avoir une.

Puis, mon bonhomme est né, nous sommes arrivé à la maison et le voile de la naïveté a disparu.  Je prenais enfin conscience qu’il n’y a vraiment que les cons qui ne changent pas d’avis !

Tout a commencé le jour je n’arrivais pas à calmer mon bonhomme. Il n’a cessé de pleuré durant 2 heures. Deux longues heures où rien ne fonctionnait, il pleurait, criait, se tirait le visage. Je ne pouvait même pas le mettre en écharpe tellement il était énervé et tendu.
Paniquée, fatiguée (une jeune maman quoi nous sommes toutes passées par là je pense, ou du moins une grande partie d’entre nous). Après mettre retrouvée debout, mon fils en sanglots dans les bras, moi pleurant tout autant, j’ai appelé la famille à la rescousse. Je ne savais vraiment pas quoi faire du tout, j’étais perdue.
Au téléphone, j’ai trouvée une oreille attentive et de bons conseils. Je me suis calmée, et mon bonhomme aussi.
On me parle de poussette. On me vante ses bien-faits en cas de crises, que cela calme le bébé, change les idées et permet surtout de prendre l’air !
Bon, je prend note et décide d’y réfléchir.
J’en parle à ma frangine qui me dit également qu’une poussette c’est quand même pas mal. Soit…

Ce week end là, je tâche mon écharpe de portage, et suis obligée de la laver entièrement. Séchage à l’air libre (surtout pas de sèche linge avec les « Je Porte Mon Bébé »). On se retrouve comme des cons à la maison, à devoir attendre qu’elle sèche. Il pleuvait dehors, pas très chaud à l’intérieur… et 2 jours sans pouvoir mettre le nez dehors. C’est long !
Je me dis qu’une poussette ce serait pas mal finalement…

On s’est alors trouvé une poussette pas trop cher (merci les soldes), compatible avec notre nacelle.
Aujourd’hui, on est équipé depuis plusieurs semaines. Et, même si je préfère largement l’écharpe de portage pour les balades, j’ai découvert qu’une poussette c’est vraiment pratique pour aller au resto, en dîner chez les copains,
Le bonhomme est en hauteur, tout à côté de moi, tout calme allongé, et si besoin, je peux le bercer tranquillement !

En ce qui concerne les balades pour aider le bonhomme à dormir, ce n’est pas tout à fait ça.
Il dort pendant la balade, mais se réveille dès qu’on franchit le seuil de la porte.
Faut dire qu’il a le sommeil super léger la journée !

Un joyeux bordel !

Avant l’arrivée de Bidule, nous n’étions pas maniaques, mais tenions une maison rangée, propre, et surtout rangée !
Depuis que Bidule est à la maison, c’est fou comme la maison a changé. On retrouve des bavoirs un peu partout, on ne prend plus le temps de mettre les choses en ordre… Non, bah non, puisque à tout cela s’est ajouté les changements de couches, les biberons, le tirage de lait, les câlins, les «je ne veux dormir que dans les bras de maman» … Et j’en passe !
Du coup, on va à l’essentiel, du moment que la maison est propre, tant pis si tout n’est pas rangé. Ça forme un joyeux bordel, en voilà une maison qui vit, une vie de famille bien remplie.